mardi 24 juillet 2007

Storstappen, l’île aux oiseaux du Cap Nord (2)



la construction du living room

la préparation du matériel

un aperçu des trajets des fous équipés de GPS

macareux moines (et un pingouin torda)

pingouins torda

macareux bis



Malgré une météo assez capricieuse, surtout pendant les derniers jours, nous avons pu boucler notre programme. David et Céline ont photographié la colonie de Fous de Bassan depuis le sommet qui la surplombe et nous réaliserons le comptage des couples nicheurs sur cliché. Les oiseaux ont été assez coopératifs et nous avons pu récupérer tous nos appareils GPS sans trop de problèmes. En effet, un oiseau capturé une première fois peut devenir très méfiant et s’envoler à l’approche de l’expérimentateur… Nous nous sommes également assuré que les oiseaux capturés revenaient vite sur leur nid et donc que leur poussin n’était pas mis en danger par nos interventions. Les tracés GPS nous révèlent que les fous ne parcourent pas de longues distances pour se nourrir, comme c’est le cas dans la colonie française où les îles britanniques. Le plus souvent, ils vont à une dizaine de kilomètres de leur nid et s’absentent quelques heures. Nous avons trouvé une majorité de harengs aux abords de la colonie, ce qui est la meilleure nourriture possible pour les poussins.
L’île est classée en réserve naturelle car elle abrite quelques 2 millions d’oiseaux nicheurs ! Ce sont essentiellement des macareux moines, qui volent en nuée au-dessus de nos tentes et nous nous endormons au son des bruissements d’ailes et des cris drolatiques de cet adorable oiseau. Il y a également des guillemots de Troïl, des guillemots à miroir, des pingouins torda, des cormorans huppés, des mouettes tridactyles, des labbes parasites, des goélands cendrés… et plus de 35 pygargues à queue blanche (« aigle pêcheur »), qui sont bien sûr présents en grand nombre à cause de toutes les proies potentielles que représentent espèces citées ci-dessus. Le spectacle est fantastique, aussi bien lorsque nous sommes sur la colonie de fous de Bassan, que lorsque nous regagnons notre campement situé un demi-kilomètre plus loin.
Nous étions les seuls humains autorisés sur l’île mais des centaines de touristes viennent chaque jour en bateau près des colonies. Nous avions parfois l’impression de faire partie du zoo (surtout au sortir de la tente le matin) !
Mission accomplie donc, en route pour la dernière colonie à Syltefjord.

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